L’énergie solaire, éolienne et géothermique comme énergie renouvelable

L’énergie renouvelable: une fidélisation à la gestion.

La ressource d’énergie renouvelable existe dans la nature sous la forme d’énergie non fossile; le rayonnement solaire, l’éolien sont des énergies inépuisables car renouvelables.

Une ressource naturelle théoriquement renouvelable comme l’eau ou le bois, à condition de permettre leur régénération en respectant certains seuils, sont exploitables au même titre qu’une énergie renouvelable. Au-dessus de ces seuils, l’eau devient rare, de nombreuses stations d’épuration sont nécessaires à son renouvellement, les ressources forestières s’amenuisent et entraînent la faillite des professionnels de la filière.
La géothermie s’accorde à cette définition; si le réapprovisionnement naturel de la nappe ne comble pas le déficit généré par son exploitation, trancher pour la ré-injection de l’eau pompée n’assure pas sa pérennité mais sa longévité estimée, une surexploitation conduit immanquablement au refroidissement du gisement géothermique.

Contrairement à l’énergie fossile (pétrole, gaz naturel, charbon) ou autres matières premières (uranium, phosphate et minerais …) l’énergie renouvelable se présente équitablement répartie dans l’espace; une solution adaptée au terrain se trouve ainsi toujours à portée de main (*).* (l’énergie hydraulique combine la force de gravitation et l’eau. L’eau est un élément vital dont la préservation est à considérer d’égale importance avec le choix de l’énergie [des chapitres sont, ou sont en cours de lui être consacrée]).
Les difficultés d’exploiter l’énergie solaire, éolienne, et géothermique sont essentiellement techniques, mais par cela même évolutives.
Si l’ordonnancement du coût entre énergie durable et traditionnelle diffère jusqu’à devenir inexistant pour le transport et prépondérant pour l’entretien, l’approche gestionnaire de l’énergie durable comprend à moyen terme une économie financière et un coût environnemental réduit à son minimum. (!)

Quel type d’énergie renouvelable exploiter ?

Je serais tenté de répondre par: celle que l’on dispose en quantité exploitable. L’exemple du bois précédemment évoqué l’illustre bien.
L’emploi du chauffage au bois est forcément moindre que l’on s’y attend. Il est réduit aux cas particuliers où le bois est renouvelable (autosuffisance) et au combustible bois de récupération.
Aussi, y avoir recours en complémentarité de l’installation principale est d’un usage fréquent, alors qu’y avoir recours seul devient plus exceptionnel.

Inévitablement le choix de l’énergie est assujetti aux objectifs du projet (rendement attendu), à son lieu d’implantation (zone urbaine, semi urbaine …) et aux facteurs naturels en présence (contraste saisonnier, régularité des vents …).

Un contexte défavorable joue en faveur d’une diversification des sources, en particulier quand il s’agit d’améliorer le bilan énergétique de l’habitat individuel.

Mais en considération de l’utilisateur final et du degrès de transaction en mesure d’être négocié auprès de grands consommateurs, il en ira autrement; de même faut-il revoir le coût de distributions et de technologies assurant la concordance entre énergies primaires et énergies finales réclamées.
Ce qui s’entendra plus commodément en complétant la définition d’une énergie renouvelable: celle-ci au contraire des énergies fossiles, densément stockées en sous-sol, n’a de cesse de s’écouler, ce qui en fait une énergie de flux partiel, temporairement captive (géothermie, hydraulique **[de flux partiel en cas d’ouvrage en travers de la voie d’eau, de flux diffus si la centrale est au fils de l’eau], biomasse) ou de flux diffus (solaire, éolien) requérant un process de concentration et de stockage avant son utilisation finale.

L’énergie renouvelable est un choix de société

Sa convenance est circonstancielle (opportunité économique de sa disponibilité), sa prédominance dans le bouquet énergétique sera volontariste.

Des situations différentes par pays décident à une analyse fine sur chacun d’entre eux, intéressé à résoudre l’équation, énergie et population.
Pour cela une situation globale intégrant son économie, la répartition de sa population, son héritage collectif (culturel et technique) et ses besoins, débouchera sur des perspectives et des cadences de mutations tolérables, réformes et conjonctures devant être au diapason pour recueillir l’adhésion de la société civile.