Poêle, insert de cheminée et chaudière comme chauffage au bois

Le chauffage au bois

Il est utile de constater la qualité du tirage du conduit de la cheminée, du poêle, ou de l’appareil de chauffage à bois. L’évacuation des gaz de combustion ainsi que sa performance y est fortement associée.
Par ailleurs quant à l’entretien de ce conduit se conformer à la strict application des normes exigées par la police d’assurance que l’on aura souscrite.

Installation d’un chauffage au bois d’agrément, en appoint

insert de cheminée

Si vous tenez absolument à profiter de l’agrément d’un feu de cheminée abandonnez toute idée de tirer profit de votre cheminée sans avoir à procéder à des aménagements.
De même oubliez les collecteurs de chaleur chargés de récupérer les calories gaspillées par un feu de cheminée et optez pour un chauffage au bois plus performant à insérer dans le foyer de la cheminée existante.
Pour escompter un rendement supérieur à l’insert; l’acquisition d’un poêle à bois, satisfera selon le modèle aux critères esthétiques recherchés.

Utiliser la cheminée avec un insert

Il s’agit d’encastrer un chauffage à bois dans le foyer de la cheminée.
L’aménagement d’une circulation d’air peut aller jusqu’à alimenter une pièce à l’étage pour des rendements compris entre 50 à 70%. Des chiffres supérieurs avancés par certains fournisseurs ne semblent pas tenir compte des configurations spécifiques rencontrées par leurs employés lors de l’installation de l’insert.

Utiliser un poêle à bois

Contrairement à l’insert (notez qu’un insert peut s’habiller d’une cheminée factice), le poêle à bois est aussi bien le long d’un mur, qu’au centre de la pièce; la longueur et l’orientation des conduits suggèrent une liberté supplémentaire à l’installation de ce type de chauffage.
Pour tout chauffage à bois, l’objectif à rechercher est la combustion complète des bûches et des gaz émanant de cette combustion. Deux schémas de chambre à combustion valable pour d’autres appareils de chauffage sont à connaitre.

  1. L’arrivée d’air débouche sur la partie inférieure du poêle, sous la sole. Emplacement traditionnel mais conduisant à une combustion incomplète des gaz.
  2. L’arrivée d’air se fait sur la partie supérieure, les flammes forcées à l’horizontale, les gaz peuvent s’enflammer dans une chambre secondaire.

Les poêles à bois modernes utilisent le deuxième procédé avec pour résultat des performances accrues.

Les gaz évacués réchauffent le conduit dont la paroi échange des calories avec l’air. Déporter le poêle de la verticale de l’entrée de la cheminée accroît cette surface d’échange en prolongeant d’un coude et d’une ou deux longueurs de tuyaux sans fixation supplémentaire à prévoir. L’effet visuel reste très acceptable.

Retour d’expériences: (*)

*L’on rencontre parfois de vieux appareils dont la fonte détériorée témoigne des années de services rendus.
La terre à four (contenant du silicate de sodium) appliquée sur les parties défectueuses rétablit l’étanchéité du foyer en obstruant les interstices à la façon d’un plâtre. Elle résiste à 1500° mais perdra avec le temps de son adhérence et n’est donc pas faite pour redonner vie au poêle mais pour en améliorer la sécurité avant l’achat d’un nouvel appareil.

  1. Un matériau mural de faible épaisseur aux propriétés de stockage et de diffusion gagne à être monté à proximité du chauffage à bois.
  2. Le collecteur de cendres du poêle à bois doit être facilement extractible et pour parfaire l’installation il est souhaitable d’adjoindre un bac supplémentaire à l’entrée (une glissière serait l’idéal, avis aux fabricants).

Et comme installation principale ?

Lorsque la conception architecturale de l’habitat et sa superficie le permettent, le poêle de masse est utilisé en Alsace, dans le Nord et l’Est de l’Europe. Il travaille avec l’inertie thermique pour rayonner la chaleur accumulée dans ces briques. Ce chauffage au bois et son équipement atteignant courament la tonne, l’on comprendra qu’il palie ainsi à la baisse de température qu’insert et poêle ne peuvent corriger après la consommation du combustible bois.

La chaudière à bois

C’est sans conteste la meilleure méthode de se chauffer au bois sans sacrifier au confort tant recherché. Quelque soit le combustible; granulés, plaquettes, bûches… un seul type d’installation sera ici évoqué, mais voyez aussi la chaudière à granulés.

L’installation d’une chaudière à bois obtient de bons résultats si elle est appelée à comprendre un circuit d’eau et un ballon d’eau chaude; selon le principe d’inertie thermique, l’énergie emmagasinée est utilisée comme provision de chaleur tampon pour les radiateurs de la maison ou des canalisations sous le plancher (à privilégier dans la mesure du possible).
Contrairement au poêle à bois traditionnel entraînant une fluctuation de la température, elle diffuse une faible chaleur continue dans chacune des pièces.
Un vase d’expansion vient en complément de l’installation pour la préserver des risques de surchauffe. Ce dispositif évite une surpression de l’eau chaude en dissipant l’excédent de chaleur.

Il est préférable d’avoir recours à un chauffagiste qualifié auprès duquel vous êtes en droit d’attendre des conseils avisés suivant la configuration de votre habitat.
L’acquisition d’une chaudière à bois ainsi que les matériaux et leurs installations bénéficient d’un taux de TVA réduit à 5,5%. Encouragée au titre de l’emploi d’énergies renouvelables; elle s’accompagne d’aides financières et d’un crédit d’impôt de 36 ou 22% jusqu’au 31/12/12.

Tous ces dispositifs de chauffage au bois seront mis en valeur en milieu rural, à plus forte raison chez un propriétaire terrien.